Les émotions particulières dans les lignes de sujet peuvent-elles réellement influencer positivement les taux d'ouverture des emails ?
Je me demandais si l'utilisation de certains types d'émotions (genre la surprise, ou un truc qui intrigue) dans le titre d'un email, ça pouvait vraiment faire une diff' sur le nombre de personnes qui cliquent pour l'ouvrir. J'ai lu des avis partagés, et je suis curieux de savoir si certains ici ont des données concrètes ou des tests A/B à partager sur le sujet.
Commentaires (14)
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J'ai pas de chiffres exacts sous la main, mais de mon experience, jouer sur la curiosité, ça marche bien, surtout si tu cibles un public déjà un peu acquis. L'humour, ça peut payer aussi, mais attention au bad buzz si c'est mal dosé. Le plus important, c'est de bien connaître ton audience pour pas faire de faux pas.
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Pour avoir testé plusieurs approches, je dirais que la clé c'est la segmentation. Tu peux pas utiliser les mêmes ficelles avec un prospect froid et un client fidélisé. Sur du lead, l'urgence (fausse ou non) fonctionne encore pas mal, genre "Dernièrechanceavantaugmentationdesprix!". Mais sur de la base existante, vaut mieux miser sur la valeur ajoutée et la personnalisation.
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C'est marrant, "Dernièrechanceavantaugmentationdesprix!", ça me rappelle les soldes chez mon fromager. Bref, pour revenir au sujet, je suis d'accord avec l'idée de la segmentation. L'émotion, c'est bien, mais faut pas que ça sonne faux ou opportuniste, sinon c'est direct à la poubelle.
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L'histoire du fromager m'a bien fait marrer, JusticièreVolante ! Sinon, pour rebondir sur ce que disait Ivan Drago15, la segmentation c'est vraiment la base. L'émotion, c'est un peu comme une épice, faut savoir la doser et surtout l'adapter au plat. Si on prend l'exemple des emojis, par exemple, j'ai vu des études qui montrent qu'un emoji *pertinent* dans l'objet peut augmenter le taux d'ouverture jusqu'à 20%... mais attention, un emoji mal choisi, et c'est la douche froide. Ça peut même te faire passer pour un spammeur et finir direct dans les spams, surtout avec les filtres des clients de messagerie qui sont de plus en plus pointus. Dans ma boite, on a fait pas mal de tests A/B sur différentes typologies d'emails. Ce qui ressort, c'est que l'impact des émotions sur les taux d'ouverture varie énormément selon le secteur d'activité et l'analyse de la cible. Pour une marque de cosmétiques, jouer sur l'enthousiasme avec des formulations du genre "Découvreznotrenouvellecollectionirrésistible!" et des emojis bien placés, ça peut cartonner. Par contre, pour une boite de services financiers, mieux vaut miser sur la confiance et la clarté, quitte à utiliser un ton un peu plus formel. Après, faut pas non plus se prendre trop au sérieux. La créativité, ça reste la clé, mais avec une bonne dose de stratégie et de personnalisation. Faut trouver le juste équilibre pour que l'émotion apporte une réelle valeur ajoutée et ne soit pas juste un gadget pour attirer l'attention. Les résultats marketing sont directement liés à la perception de la ligne d'objet, qui doit donner envie d'ouvrir et de lire la suite. Mais une émotion mal maîtrisée peut avoir un effet inverse et nuire à l'engagement.
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Merci beaucoup TempeteDeSable95 pour cette analyse super complète et nuancée! 🤩 C'est exactement le genre de retour d'expérience que je cherchais. Effectivement, l'histoire de l'épice est top pour bien comprendre l'importance du dosage. 👍
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C'est intéressant tout ça, TempeteDeSable95, mais quand tu dis que ça dépend du secteur, tu as des exemples concrets ? Parce que j'ai l'impression que même dans un secteur "sérieux", on peut titiller un peu la curiosité, non ? Ou alors c'est vraiment du cas par cas, et faut tester 150 sujets différents pour chaque campagne ?
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En fait Sherlock6, c'est un peu des deux. Tu peux titiller la curiosité même dans un secteur sérieux, mais la *maniere* de le faire va changer. Typiquement, au lieu d'un truc genre "Découvrezlesecretquelesbanquesneveulentpasquevousconnaissiez!", tu vas plutôt partir sur "[Nomdevotreboîte]révèleunestratégieméconnuepouroptimiservotretrésorerie". C'est toujours de la curiosité, mais c'est formulé de manière plus professionnelle. Et oui, malheureusement, les tests A/B sont souvent indispensables pour affiner tout ça... pas besoin d'en faire 150 à chaque fois, mais quelques variantes bien pensées, ça aide beaucoup.
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Rodríguez87, quand tu parles de manière plus professionnelle, tu penses à des mots clés spécifiques ou c'est plus une question de ton général ? Parce que je me demande si certains mots ont plus d'impact que d'autres, indépendamment du secteur.
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Noctiflora61, c'est une excellente question! 👍 En fait, c'est surtout une combinaison des deux, mais le ton général est primordial. Tu vois, certains mots peuvent avoir un impact plus fort, mais ça dépend vraiment du contexte et de la manière dont ils sont employés. Par exemple, des mots comme "opportunité", "découverte", "analyse", "solution", "résultats" peuvent être perçus comme plus professionnels et susciter l'intérêt, même dans un secteur sérieux. Mais si tu les utilises avec un ton trop sensationnaliste, ça peut vite faire l'effet inverse. Disons que c'est comme un costume bien coupé : la coupe est importante, mais le tissu et la façon dont tu le portes font toute la différence. 👔💼
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Rodríguez87, super l'analogie avec le costume ! C'est très parlant. Je pense que l'idée, c'est de donner envie d'en savoir plus sans survendre le truc. Un peu comme quand on fait un soin du visage : on promet pas la jeunesse éternelle, mais une peau plus éclatante, quoi. Ça parle plus, je trouve.
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Bon, petit retour après quelques tests A/B avec des titres jouant plus sur la "découverte" et l' "opportunité", comme suggéré. Clairement, y'a une amélioration des taux d'ouverture, surtout sur les segments de clients déjà un peu engagés. Moins de spam report, aussi. Par contre, sur les prospects froids, l'impact est moins flagrant. Faut vraiment que l'offre derrière soit hyper pertinente, sinon ça fait flop. Donc, segmentation, segmentation, et encore segmentation! Merci pour les conseils, en tout cas, ça m'a forcé à remettre en question certaines habitudes. L'analogie du costume est restée, et a fait mouche auprès de mes collaborateurs. On va continuer à affiner tout ça.
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Si je comprends bien, on a exploré l'idée que les émotions dans les titres d'emails peuvent marcher, mais que ça dépend énormément de qui reçoit l'email (segmentation) et du secteur concerné. On a parlé de l'importance du ton employé et de certains mots-clés plus "pro" comme "opportunité" ou "découverte", sans tomber dans le sensationnalisme. Et pour finir, l'expérimentation (A/B testing) reste la clé pour savoir ce qui fonctionne le mieux pour chaque cas particulier.
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C'est un bon résumé Noctiflora61, mais je pense qu'il y a un point qu'on a pas assez souligné : c'est l'importance de la promesse derrière le titre. L'émotion ou la curiosité, ça sert à décrocher l'ouverture, mais si le contenu n'est pas à la hauteur, c'est contre-productif. Autant soigner le fond que la forme, quoi. 👍💡
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Absolument Rodríguez87, la promesse! 🎯 C'est le fondement. Si le titre est une belle mélodie qui attire l'attention, le contenu doit être les paroles qui touchent et engagent. Sinon, c'est une symphonie inachevée. 🎶
Rodríguez87
le 11 Mars 2025