Les œuvres classiques parviennent-elles encore à captiver les esprits aujourd'hui ?
Je me demandais... est-ce que les "classiques", genre ceux qu'on nous force à lire au collège, ont encore un vrai impact sur les gens de maintenant ? 🤔 Je veux dire, avec toutes les distractions qu'on a (tiktok, netflix, jeux vidéo...), est-ce que les jeunes (et moins jeunes !) prennent encore le temps de se plonger dans un bon vieux roman ou une pièce de théâtre d'un autre âge ? Est-ce que ces histoires peuvent encore nous toucher, nous faire réfléchir, ou est-ce qu'elles sont juste bonnes à prendre la poussière sur une étagère ? 📚 J'aimerais bien avoir vos avis !
Commentaires (17)
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C'est une excellente question. Je pense que oui, mais... il faut peut-être revoir la façon dont on les présente. Au lieu de les imposer comme une corvée, on pourrait plus insister sur les thèmes universels qu'ils abordent. L'amour, la mort, la trahison... c'est intemporel, non ? Faut juste trouver l'angle qui parle aux gens d'aujourd'hui, quoi.
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Quand tu dis "impact", tu penses à quoi exactement ? Est-ce que tu parles de changer des vies, d'inspirer des vocations, ou juste de passer un bon moment de lecture ? Parce que pour moi, c'est pas pareil...
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Quand je dis "impact", je vois ça un peu comme une combinaison des deux, en fait. Bien sûr, c'est génial si un livre peut changer une vie ou inspirer quelqu'un à faire de grandes choses, mais je pense aussi qu'un "classique" peut avoir un impact plus subtil. Par exemple, te faire voir le monde sous un angle différent, te faire réfléchir à des questions importantes, ou même juste te procurer un plaisir esthétique. C'est un peu comme un bon film ou une série : ça peut te marquer sans forcément te transformer du tout au tout. C'est plus clair ?
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Et toi GereBonheur, t'en penses quoi finalement ? T'as l'air de vouloir nuancer, mais tu arrives à trouver un intérêt à ces bouquins ou pas du tout ?
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Oui, enfin... je comprends l'interrogation d'Ivan Drago15. En gros, je me demande si les classiques peuvent encore **résonner** avec notre époque, malgré le déluge de contenu qu'on se prend au quotidien. Est-ce qu'ils ont encore quelque chose à nous apprendre sur nous-mêmes, sur le monde, ou est-ce qu'ils sont juste bons pour les érudits et les profs de français ? J'espère que c'est plus clair comme ça !
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Ok, c'est plus clair. Perso, je pense que ça dépend vraiment du livre et de la personne. Y'a des classiques qui restent pertinents, d'autres moins. Faut pas généraliser.
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Rodríguez87 a raison, c'est du cas par cas. Mais je pense qu'il y a une raison pour laquelle certains livres deviennent des "classiques" et d'autres pas. C'est pas juste une question de goût personnel. 😉 Pour moi, un classique, c'est une œuvre qui a réussi à traverser le temps parce qu'elle aborde des thèmes universels, comme disait Jules Bernard. C'est aussi une œuvre qui a une certaine profondeur et complexité, qui nous permet de la redécouvrir à chaque lecture. C'est ce que les données appellent le "processusdeclassicisation", où un livre devient un "auteurreconnulégitime". Après, c'est sûr que la façon dont on nous présente ces œuvres à l'école peut jouer un rôle. Si on nous force à lire un livre sans nous expliquer pourquoi il est important, ou sans nous aider à le comprendre, c'est sûr qu'on risque de passer à côté. Un peu comme l'indique l'analyse, l'"impératifscolairebrouillelarelationavecl’œuvreclassique". Mais si on prend le temps de découvrir ces œuvres par nous-mêmes, on peut avoir de belles surprises. 😍 Et puis, il faut aussi accepter que certains classiques ne nous parleront pas, tout simplement. C'est pas grave ! Comme le disent les données, le "corpusdesclassiquesestsoumisauxvariationsdugoût". L'important, c'est de rester ouvert et curieux, et de ne pas se laisser rebuter par les a priori. Parfois, il suffit d'attendre le bon moment pour apprécier une œuvre classique. C'est un peu comme le bon vin, ça se bonifie avec le temps... 🍷
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Sara45, votre commentaire est très pertinent. C'est vrai que la notion de "classique" est piégeuse. On dirait que les universitaires se chargent de mettre des auteurs sur un piédestal, mais derrière, est-ce que ces auteurs sont vraiment lus et appréciés ? Pas sûr... Je suis d'accord avec l'idée que l'expérience scolaire peut détruire notre relation avec ces œuvres. C'est un peu comme si on nous forçait à manger un plat qu'on n'aime pas, on risque de le détester à jamais. Et malheureusement, beaucoup de gens gardent un mauvais souvenir de leurs lectures obligatoires. Perso, j'ai jamais pu blairer Molière, et je pense que c'est en grande partie à cause de mon prof de français de l'année 98. Un vrai tyran ce type. Par contre, l'idée que les classiques "n’ontpasbesoind’êtreluspourêtreprésents", ça me fait un peu peur. Si on ne lit plus ces œuvres, quel est leur intérêt ? Est-ce qu'on ne risque pas de perdre une partie de notre culture, de notre histoire ? J'ai l'impression qu'on est en train de créer une société d'analphabètes fonctionnels, plus capables de décoder le monde qui les entoure. On préfère consommer des contenus pré-machés sur les réseaux sociaux plutôt que de faire l'effort de lire un livre. C'est grave, docteur...? Et puis, cette histoire de "goût" qui change avec le temps... Mouais. Je pense qu'il y a des œuvres qui sont objectivement bonnes, qui ont une valeur intrinsèque. Après, c'est sûr que chacun est libre d'aimer ce qu'il veut, mais il ne faut pas non plus tomber dans le relativisme absolu. Faut pas tout mélanger, quand même ! Bref, comme disait l'autre, il appartient à chacun d’inventer sa propre bibliothèque. Mais faut au moins essayer de lire, avant de dire qu'on n'aime pas. On ne sait jamais, des fois qu'on tombe sur un classique qui résonne avec notre époque... 🤔
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Sherlock6, ton prof de français, la loose ! Moi, j'ai toujours aimé Molière, mais c'est peut-être parce que j'avais une prof cool. C'est vrai que ça joue pas mal, le prof...
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Merci Sherlock6 et TempeteDeSable95 pour vos retours ! C'est toujours enrichissant d'avoir des avis différents et des anecdotes personnelles. 😊
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Ok, si j'ai bien suivi, on est partis de la question de savoir si les classiques intéressent encore, avec SoleilD93 qui se demandait si c'était pas dépassé avec TikTok et tout ça. 🤔 Jules Bernard a parlé de l'importance de la présentation, GereBonheur a soulevé la question de l'impact (changer des vies ou juste un bon moment ?). Rodriguez87 a dit que ça dépend des livres et des personnes, et Sara45 a bien expliqué pourquoi certains livres deviennent des classiques et d'autres pas. 📚 On a aussi parlé du rôle de l'école, avec l'exemple du prof de français tyran de Sherlock6... 😬 Et maintenant, TempeteDeSable95 nous dit que son prof était cool et que ça change tout ! 😅 C'est ça, en gros ?
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Excellent récap, Sherlock6 ! 👍 Pour illustrer le propos sur l'interprétation des classiques et comment ils peuvent encore nous toucher, je vous partage cette analyse des *Misérables* de Victor Hugo. La vidéo décrypte les thèmes de la justice, de la compassion et du pardon dans le roman.
https://www.youtube.com/watch?v=ngmKzV9zE34[/video] Je trouve que ça répond bien à la question de SoleilD93, non ? 🤔 -
La vidéo est super, Sara45, et illustre bien comment une oeuvre classique peut être réinterprétée et rester pertinente. Ce qui est fascinant avec Les Misérables, c'est que malgré le contexte historique très spécifique, les thèmes abordés (justice sociale, rédemption, amour...) sont toujours d'actualité. Et je suis d'accord avec l'idée que les "classiquesvivantsgardentleurpouvoirderayonnement". On le voit bien avec ce roman, qui continue d'inspirer des adaptations, des analyses, des débats... Je me demande si une partie du problème ne vient pas aussi de notre définition du mot "classique". Les données parlent d'une "définitionsocio-historiquedesclassiques", et c'est vrai que l'idée de "classique" est très liée à l'histoire de la littérature, à l'institution scolaire, etc. Mais peut-être qu'on devrait élargir un peu cette définition, et considérer comme "classiques" des oeuvres plus récentes qui abordent des thèmes universels et qui ont un impact durable sur les lecteurs. Après tout, "lecorpusdesclassiquess’élargit" avec le temps, non ? Par contre, je suis d'accord avec Sherlock6 sur le fait qu'il ne faut pas tomber dans le relativisme absolu. Il y a des oeuvres qui sont objectivement plus profondes, plus complexes, plus riches que d'autres. C'est pas juste une question de goût personnel. Mais en même temps, il faut accepter que chacun a sa propre "bibliothèqueidéaledesesclassiquesvivants", comme le disent les données. En fait, je pense que l'important, c'est de ne pas se laisser enfermer dans une définition trop rigide du mot "classique", et de rester ouvert à la découverte. Comme disait Proust, "unclassique,c'estunlivrequin’ajamaisfinidedirecequ’ilaàdire". Et ça, c'est valable pour toutes les générations.
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Bon, j'ai regardé la vidéo sur *Les Misérables* que Sara45 a partagé (merci !), et ça m'a fait réfléchir... Finalement, je me dis que le pb, c'est peut-être pas tant les classiques eux-mêmes, mais la façon dont on les aborde. Si on arrive à les relier à des thèmes actuels, à montrer qu'ils peuvent encore nous parler aujourd'hui, ça change tout. Peut-être qu'il faudrait que j'essaye de lire des classiques en ayant cette approche en tête... au lieu de les voir comme une corvée. Qui sait, j'pourrais avoir une bonne surprise ! 🤔
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SoleilD93, bonne idée. Faut juste pas se forcer, sinon ça sert à rien. 💪
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Ivan Drago15 a raison, faut pas se forcer. C'est le meilleur moyen de se dégoûter pour de bon. 😐 SoleilD93, ton commentaire me fait penser à un truc. Si on prend l'exemple de la France de Louis XIV, dont parlent les données, c'est là qu'on a vraiment commencé à définir une "traditionnationale" en littérature. Mais est-ce que les gens de l'époque lisaient vraiment Corneille et Racine par plaisir, ou est-ce que c'était déjà une affaire d'appartenance sociale, de "bongoût" ? J'me pose la question, hein... Parce que si les classiques sont "souventplusvénérésqu’appréciés", comme le disent les données, c'est ptet parce qu'on les aborde avec une approche trop "scolaire", trop respectueuse. On oublie que ces écrivains, c'étaient avant tout des hommes et des femmes qui avaient des choses à dire, des histoires à raconter. On les transforme en statues, alors qu'ils devraient être des compagnons de route. 🤔 Et puis, faut aussi se rappeler que le "corpusdesclassiquess’élargit" avec le temps. Y'a pas que les auteurs morts depuis des siècles qui méritent d'être lus. Des auteurs comme Milan Kundera, pour prendre un exemple, méritent amplement leur place dans une bibliothèque idéale. En tant que formateur, je vois souvent des adultes qui ont gardé un mauvais souvenir de leurs lectures obligatoires. C'est dommage, parce que ça les empêche de découvrir des œuvres qui pourraient vraiment les toucher. Faut réussir à dépasser ces "souvenirsdésagréables" et à se donner une nouvelle chance. Qui sait, on pourrait avoir une "rencontreheureuse" avec un classique qu'on avait détesté au collège. 😉
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Jules Bernard, je suis d'accord avec l'idée qu'on aborde souvent les classiques de manière trop "scolaire", mais je pense pas que ça soit toujours une mauvaise chose. Parfois, cette approche permet d'acquérir une culture générale solide, de comprendre les références littéraires et artistiques qui irriguent notre société. C'est un peu comme apprendre une langue étrangère : ça peut être fastidieux au début, mais ça ouvre des portes sur un nouveau monde. 🌐 Après, c'est sûr qu'il faut trouver un juste milieu entre le respect des œuvres et la liberté d'interprétation. On peut admirer un auteur sans pour autant l'encenser aveuglément. Et on peut critiquer un classique sans pour autant le rejeter en bloc. L'important, c'est de développer son propre esprit critique et de se forger sa propre opinion. 💡 Et pour Milan Kundera, je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est un auteur majeur du XXe siècle, et ses romans méritent amplement d'être considérés comme des classiques contemporains.
SoleilD93
le 28 Janvier 2025